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Sayuddin A travers les rues endolories de ma chère cité, je marchais pieds nus, les poignets saignants le long des fers. Hamilcar m’avait accordé la grâce d’une tunique pour m’exposer. On me faisait descendre du tréteau du haut duquel sanghkorites et...
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Il était une étoile masquée, une étoile voilée par un astre sans lumière. Il avait paru que son ombre était descendue jusqu’au coeur de la vie, sur le sous-continent de Gandariah et son empire, dans les hauteurs d’Atka’ab. Un vizir avide avait pris place sur le trône de la cité. Il avait exilé son calife, le padiraïs de Baktrée et conquérant du Tahuguthan dans le Melek Midrash, où il cherchait la couronne de l’Empereur Serpentaire Narûnshîn. Il avait également pris soin d’expédier le fils du défunt calife Aladdin, alamite, auprès du Regus de Bazilée. L’étoile du Shadiraï reparaissait désormais à l’occident, et on imaginait déjà à Izkandaraï, chez les astrologues, que peut-être on avait fait fausse route. Quoiqu’il en soit, le règne des Kalderades pouvait avoir été une parenthèse historique, tout comme la glorieuse épopée des Banu Armadar. La reine Hamma’ani du Mazighân, quant à elle envoyait une missive au monso Bilal de Sanghkor pour acter l’annexion du Mazighân par un acte de mariage avec elle, invalidant ainsi la succession du pays de l’ouest à Sayyudin son fils unique. Sayuddin quant à lui découvrait avec stupéfaction les paroles d’Arasîl, sans doute le dernier Kalderade, et de Zana-la-Louve, bergère kahina des montagnes, au sujet des Simurghs.
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